L’Apel désapprouve la «Journée de retrait de l’école»
(communiqué du 3 février 2014)
Un certain nombre de parents nous ont interrogés à propos de la «Journée
de retrait de l’école» organisée pour lutter contre l’introduction de
la «théorie du genre»et du programme «ABCD de l’égalité» à l’école.
L’Apel désapprouve cette initiative, à la fois sur le fond et sur la forme.Sur le fond, car la «théorie du genre» n’est pas enseignée à l’école.
Quant au programme «ABCD de l’égalité», si l’on peut regretter le manque de transparence qui a accompagné sa mise au point,qui explique les doutes engendrés sur son contenu et ses objectifs, il n’est pas utilisé dans l’Enseignement catholique.
L’Apel reste néanmoins vigilante sur toutes ces questions d’éducation qui concernent directement les parents, premiers éducateurs de leurs enfants.Sur la forme, car l’Apel ne peut souscrire à une forme d’action qui s’oppose à ce qu’elle promeut depuis toujours, à savoir la voie d’un dialogue serein,respectueux et constructif, au sein de la communauté éducative. Les jeunes et les parents ne doivent pas être instrumentalisés, voire manipulés, au profit de tel ou tel mouvement qui poursuit son propre objectif.
L’Apel réaffirme également son adhésion à l’objectif de promotion de l’égalité entre les filles et les garçons,tout en reconnaissant et valorisant l’altérité. Il revient donc à chaque établissement de l’Enseignement catholique de mettre en œuvre une pédagogie qui s’appuie sur sa propre tradition éducative et ses valeurs pour y parvenir, dans une démarche de dialogue avec l’ensemble des membres de la communauté éducative.
L’Apel désapprouve cette initiative, à la fois sur le fond et sur la forme.Sur le fond, car la «théorie du genre» n’est pas enseignée à l’école.
Quant au programme «ABCD de l’égalité», si l’on peut regretter le manque de transparence qui a accompagné sa mise au point,qui explique les doutes engendrés sur son contenu et ses objectifs, il n’est pas utilisé dans l’Enseignement catholique.
L’Apel reste néanmoins vigilante sur toutes ces questions d’éducation qui concernent directement les parents, premiers éducateurs de leurs enfants.Sur la forme, car l’Apel ne peut souscrire à une forme d’action qui s’oppose à ce qu’elle promeut depuis toujours, à savoir la voie d’un dialogue serein,respectueux et constructif, au sein de la communauté éducative. Les jeunes et les parents ne doivent pas être instrumentalisés, voire manipulés, au profit de tel ou tel mouvement qui poursuit son propre objectif.
L’Apel réaffirme également son adhésion à l’objectif de promotion de l’égalité entre les filles et les garçons,tout en reconnaissant et valorisant l’altérité. Il revient donc à chaque établissement de l’Enseignement catholique de mettre en œuvre une pédagogie qui s’appuie sur sa propre tradition éducative et ses valeurs pour y parvenir, dans une démarche de dialogue avec l’ensemble des membres de la communauté éducative.
La théorie du genre alimente les débats depuis plusieurs mois et s’est également retrouvée au cœur des préoccupations de certains parents. Pour répondre à leurs interrogations légitimes, voici quelques éléments de réponse.
Qu’est-ce que le Genre ou Gender ?
Ce concept, apparu aux Etats-Unis dans les années 60, est issu de recherches autour de la sexualité et des rapports hommes/femmes par des psychologues et des sociologues. Il a ensuite été repris par les mouvements féministes, à partir des années 70. Pour les promoteurs de ce concept, il n’existe pas de réelle correspondance entre le genre (masculin/féminin) et le sexe (homme/femme). L’identité sexuelle ne serait donc pas naturelle mais plutôt le fruit de constructions socioculturelles. A partir de là sont nées, non pas une, mais des théories du genre. C’est la théorie la plus extrémiste, la Queer theory apparue dans les années 90, qui a été la plus présentée en France dans les médias. Elle prône une déconnexion totale du biologique et du culturel afin de renverser la domination masculine et remet en cause toute norme, qu’elle soit de sexe ou de genre.
Qu’en pense l’Apel ?
Certains enseignements tirés des études sur le genre ont constitué
des apports positifs, en particulier pour lutter contre des préjugés qui
perdurent et lutter contre l’inégalité entre les femmes et les hommes. A l’inverse, les idées extrémistes, parfois véhiculées par les défenseurs de cette théorie, peuvent être déstabilisantes et dangereuses pour des jeunes en construction.
Par ailleurs, l’Apel soutient le projet éducatif spécifique des établissements catholiques d’enseignement, fondé sur une conception chrétienne de l’homme, de l’éducation et du sens de la vie. Nous sommes donc attachés à la reconnaissance et à la défense de l’altérité, source d’équilibre et fondement de notre société, qui ne s’oppose pas, bien au contraire, à la recherche d’une plus grande égalité entre les femmes et les hommes.
Les actions menées par l’Apel
Au mois de juin dernier, dès l’introduction d’un amendement à ce
sujet dans le projet de loi de refondation de l’école, l’Apel a
rencontré des parlementaires, le rapporteur du texte de loi au Sénat et
des représentants du cabinet du Ministre pour leur faire part de ses
interrogations. Elle a également écrit à Vincent Peillon, ministre de
l’Education nationale. Après avoir demandé des explications sur le
sujet, elle a jugé opportun de demander le retrait de cet amendement
pour éviter toute polémique inutile.Concernant les programmes scolaires, l’Apel souligne que le contenu des nouveaux programmes n’a pas encore été élaboré : leur rédaction s’échelonnera jusqu’en 2017. Quand ils le seront, l’Apel en prendra connaissance et donnera son avis lors des débats qui auront lieu au Conseil supérieur de l’éducation (CSE) dont elle est membre : elle sera donc en mesure de réagir si besoin.
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